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Celui que René Char appelait « mon ami fraternel », Claude Lapeyre, a durant 25 ans parcouru les chemins du Vaucluse, du Luberon, et a également partagé le quotidien du poète. René Char lui a dédicacé le recueil "Chants de la Balandrane" : « A Claude Lapeyre qui m’a aidé à bâtir sur le givre sept petites maisons pour y recevoir, cet hiver-là, mon errance endurcie.  »

A l’heure ou la francette (la France étriquée et assassine des idées du maréchal Pétain) sort des bois, des immeubles et des villas grillagées et voudrait nous imposer son retour, il nous a semblé essentiel de partager la poésie de celui qui a chanté tous les chants de l’émancipation, celui qui a écrit dans "Chants de la Balandrane" : « A l’origine de l’écriture : l’incertitude et la poussée d’une énergie gagnante » et dans "Feuillets d’Hypnos" : « Dans nos ténèbres, il n’y a pas une place pour la beauté. Toute la place est pour la beauté  ».

Pour celles et ceux qui le désirent, vous pouvez venir avec les textes de René Char que vous aimez pour nous les faire partager.

Entrée libre