Le Théâtre du Désordre des Esprits, en partenariat avec la Maison des Passages et Dans tous les sens, présente :
IRAK A JAMAIS
VENDREDI 1er SEPTEMBRE, à 21h30
place Valensio - Lyon 5ème
dans le cadre de Tout l’monde dehors 2017
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Sur les douces rives du Tigre et de l’Euphrate, la réalité a dépassé la fiction. Ici on sème le rire et les larmes, l’humour noir et les chants...
AVEC :
Andrew Al Yacoub / Adeeb Al Yacoub / Martin Al Yaqo / Muhamed Alhadi
Bruno Boëglin / Roger Dextre / Cédric de la Chapelle / Mohammed El Amraoui / Céline Gasser / Olivier Granger / Luay Farouk / Romain Laval / Seymour Laval / Gabriel Laval-Esparel / Marie-Paule Laval / Hussam Kacho / Madeleine Saranya
Dans le salon irakien, pour la première fois, on attend la visite des français. Ils viennent avec un traducteur marocain. D’habitude, les réunions ont lieu ailleurs.
L’Irak est barré d’un trait noir, mais le Tigre et l’Euphrate continuent de couler...
Tous ont envie de parler. Et quand parler devient inutile, ils se rappellent un air du pays. Des chansons dans trois langues sont interprétées par 4 musiciens, accompagnés par différents instruments (buzuki, saxophone, percussions, oud), et deux voix.
Le spectacle en langues arabe, assyrienne et française, est surtitré ou traduit directement sur le plateau. Les textes sont ceux écrits et interprétés par les irakiens, les comédiens du Théâtre du Désordre et les musiciens, auxquels se sont rajoutés ceux d’Hassan Blasim, écrivain irakien contemporain.
Le public disposé en cercle autour de la scène réagit spontanément. Des refrains irakiens et français sont repris par la salle, des applaudissements impromptus ponctuent certaines répliques, des téléphones portables enregistrent tout azimuts...
La circulation des langues autour de l’interprète qui traduit comme il peut, comme il veut, en discontinu, dans plusieurs sens, les échanges entre français et irakiens donne aux conversations une allure accidentée et incertaine. Le surtitrage placé en fond de scène permet au public de saisir toutes ces imperfections : on comprend que tout ne peut être traduit car tout ne peut être dit... que ce qui est en jeu est plus que de simples mots pour le dire.