programmation

La colonisation, présentée par la propagande comme une possibilité d’émancipation des femmes africaines, a au contraire souvent renforcé les mécanismes de leur domination. Elles ont d’ailleurs été un certain nombre à s’engager dans les mouvements anticoloniaux. La décolonisation a-t-elle représenté un « progrès » pour elles et a-t-elle contribué à leur « émancipation » ou, les a-t-elle maintenues dans une position de dominées ?

***
Scholastique Mukasonga est écrivaine franco-rwandaise et assistante sociale, mandataire judiciaire. Elle a publié chez Gallimard, entre-autres, Invenzi ou les Cafards (2006) La femme aux pieds nus (2008) L’Iguifou (2010), Cœur Tambour (2016), Un si beau diplôme (2018), Notre-Dame du Nil (2012, le prix Renaudot et le prix Ahmadou-Kourouma) et le plus récent : Kibogo est monté au ciel (2020). Elle est récompensée en 2014 par le prix Seligman contre le racisme et l’intolérance. Elle recevra en mai 2021 le prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes.
scholastiquemukasonga.net

Anne Hugon est maîtresse de conférences en histoire de l’Afrique contemporaine à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Spécialiste de l’histoire du Ghana, elle s’intéresse plus largement aux rapports entre femmes et colonisation sur le continent africain. Elle a dirigé l’ouvrage collectif Histoire des femmes en situation coloniale (Karthala, Paris, 2004) et a publié en octobre 2020 Etre mère en situation coloniale. Une histoire de la maternité en Gold Coast (1910-1960) (Éditions de la Sorbonne, 2020).

Cette rencontre est organisée dans le cadre du Cycle

Retrouvez le programme PDF du Cycle ici :