« Cette personne publique qui se forme ainsi par l’union de toutes les autres […] est appelé État quand il est passif, et Souverain quand il est actif. » — Jean-Jacques Rousseau.
La décolonisation, généralement confondue avec les indépendances, était censée se terminer avec elles, seulement la tutelle coloniale s’est parfois transformée et maintenue par des relations incestueuses…. (la Françafrique). Sortir de la colonie va bien au-delà des indépendances.
L’hégémonie conservée par l’ancienne métropole coloniale rend cette indépendance difficile, ainsi, la décolonisation ne se réduit pas à la souveraineté, c’est-à-dire à l’indépendance politique formelle. Elle inclut aussi l’indépendance économique, sociale et culturelle.
Distinguer l’indépendance de la décolonisation, qui est un très long processus historique, culturel, qui touche la politique, mais aussi les domaines de l’économie, l’art, les langues...
En Afrique, ce processus de la décolonisation se poursuit aujourd’hui encore avec les revendications pour la décolonisation des esprits, des enseignements, des institutions et la demande d’une indépendance réelle.
Telles sont les questions que souhaitons aborder et approfondir avec :
- M. Chérif Salif Sy, économiste sénégalais, directeur du Forum du Tiers-monde (FTM), ancien Conseiller secrétaire général de l’Association Sénégalaise des Économistes (ASE), membre du CODESRIA et directeur du Forum du Tiers-monde (FTM) et enseignant à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
- M. Didier PRINCE-AGBODJAN, Maître de conférence, Co-directeur pédagogique, DU Développement local et droits humains, CIEDEL- IDHL, & enseignant-chercheur, Pôle « Développement intégral, écologie, éthique ».
La Maison des Passages
44, rue Saint Georges
69005 Lyon