La Maison des Passages est contrainte d’annuler son évènement du 23 mai 2023 : Rencontre-débat - Dette et développement suite aux empêchements des intervenants.
Avec nos sincères excuses,
Bien cordialement,
A bientôt à la Maison des Passages.
Intervention en visioconférence depuis Dakar de Demba Moussa Dembélé, économiste, chercheur et président de l’Africaine de Recherche et de Coopération pour l’Appui du Développement Endogène (ARCADE).
Animée par Chérif Salif SY, secrétaire général de l’Association Sénégalaise des Economistes (ASE), Docteur en sciences politiques et économiques
La Maison des Passages souhaite poursuivre les réflexions engagées depuis 2018 dans le cadre du cycle Perspectives antiracistes et postcoloniales, et propose un nouveau cycle de rencontres durant lesquelles nous aborderons et approfondirons les problématiques liées aux traces de la colonisation toujours prégnantes dans nos imaginaires.
Nous traiterons de l’émergence légitime de « récits nationaux » dans les sociétés anciennement colonisées qui tentent tant bien que mal de déconstruire le discours jusque-là dominant qui légitime et perpétue encore les pratiques et postures coloniales dans les relations qu’entretiennent les nouvelles élites avec les populations autochtones.
Entrée libre
L’aide au développement et la dette ne seraient –elles pas d’abord des instruments de domination des pays industrialisés sur les pays pauvres ?
La charité, la compassion et la générosité affichées par les grandes puissances, pour le continent africain, est au final bien peu de choses en comparaison à ce que ces dernières font ou ont fait subir à l’Afrique : exploitation des richesses, dette, accords commerciaux iniques, plans d’ajustements structurels et schémas néolibéraux imposés, etc.
S’intéresser aux dessous du financement du développement revient très souvent à tordre le cou à bon nombre d’idées reçues dont la première et la plus répandue est l’affirmation selon laquelle les pays du Nord et l’Union Européenne en particulier « aident » l’Afrique.
L’argent versé par la France et/ou l’Union européenne au titre de l’aide est peu de choses en comparaison avec les rapatriements des multinationales, l’argent des trafics menés en Afrique ou même les transferts des migrants africains résidants dans les pays de l’OCDE.
L’aide ne servirait-elle pas avant tout les intérêts des pays occidentaux et de leurs entreprises transnationales ?
Ne favoriserait-elle pas la mainmise sur les ressources des pays en développement par la classe dirigeante des pays occidentaux ?
Ne contribuerait-elle pas à maintenir les pays africains dans une relation de dépendance envers l’Occident ?
Autant d’interrogations et de questions auxquelles cette table ronde peut nous aider à déchiffrer pour comprendre ce surendettement qui perpétue la relation coloniale avec le continent africain.
Maison des Passages
44 rue Saint Georges
69005 Lyon
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